Grégory Villemin

Scellé n°18B - Appel anonyme d'avril 1982 adressé à Albert et Monique VILLEMIN


Monique VILLEMIN : « allô… toujours toi ? » (Il observe le domicile des Albert VILLEMIN…Il voit descendre Gilbert rendre visite à ses parents).

Le Corbeau : (Pas de conversation, ni de signal de raccroché, ni de tonalité d’occupation. Cette communication semble durer 35 secondes, et à la suite, il y a une numérotation qui s’effectue, et qui semble se faire depuis un poste à clavier, dont le circuit de sonnerie ne serait pas fermé lors de la prise de ligne - on entend en partie la répétition des informations sur la sonnerie, et la vitesse de transmission est bien supérieure à celle d’un poste à cadran - à la fin de la numérotation, on entend la tonalité d’occupation 5 signaux, puis le raccroché de l’appelant. Signifiant qu'il s'agit d'un poste à clavier – aucun poste à clavier chez les témoins)

Monique VILLEMIN : « moi je vais aller me coucher »

Albert VILLEMIN : (à côté de MV) « faut y aller ce coup-ci » (Signifiant que cet appel est dans la soirée… Soit c'est une personne qui travaillait la nuit et qui appel depuis l'usine ? Soit c'est une personne qui dispose d'un appareil à clavier ? Ou d'une cabine téléphonique ?)

Monique VILLEMIN : « allô… écoutes, viens je suis toute seule… Albert n’est pas là, tu peux descendre, hum ?, t’as pas de couilles, eh ! Pauvre con ! » (Le timbre à deux tons de la porte d’entrée de la maison de l’appelé retentit)

Le Corbeau : « pute !! » (Raccroché de l’appelant)