Grégory Villemin

Scellé C cassette AGFA appel chez Albert et Monique VILLEMIN le 20 février 83 en présence de Gilbert VILLEMIN l'un de leur fils.


Monique VILLEMIN : « allô, c'est toujours toi ? .... Mais qu'est-ce que t'as ce soir t'es soul ? .... t'as bu un coup ? »

Le Corbeau : « sale femme... »

Monique VILLEMIN : « hum, hum, on peut en dire autant de toi tu sais... »

Le Corbeau : « je la surveille... Je sais ou elle travaille » (il surveille Christine)

Monique VILLEMIN : « tu la surveilles »

Le Corbeau : « je sais qu'en ce moment, elle est toute seule à la maison... alors elle à beau débrancher son téléphone, je rentrerai peut-être ce soir, ou demain... ah, ah, ah, elle d'un côté, elle n'aura pas à se pendre ! » (il menace de tuer Christine - elle dormait chez sa mère, mais le corbeau ne voulait pas y croire)

Monique VILLEMIN : « ah oui, t'as raison, mais tu sais ce qui t'attend mon petit gamin ? »

Le Corbeau : « bande de cons, vous ne m'aurez jamais ! »

Monique VILLEMIN : « on ne t'aura jamais ! »

Le Corbeau : « d'ailleurs on ne peut pas me toucher, car j'ai une pension, et je suis reconnu malade... » (il tente de diriger les soupçons sur Roger JACQUEL, le père de Liliane VILLEMIN, l'épouse de Jacky VILLEMIN, qui était en arrêt longue maladie à l'époque de l'appel)

Monique VILLEMIN : « aah, mais si ! Parce qu'y'a que des fainéants de ton espèce, hein, qu'est reconnu malade... »

Le Corbeau : « tu ne disais pas ça quand je venais te sauter...quand ton vieux était à l'hôpital, y a déjà quelques années de ça... ah, ah »

Monique VILLEMIN : « ho ! Mon pauvre con va »

(Raccroché)

(Conversation enregistrée, entre les personnes présentes dans la pièce)

Monique VILLEMIN : « y va aller lui faire peur ce soir à Christine, il sait ou qu'elle travaille, qu'elle est surveillée, t'as vu... »

Gilbert VILLEMIN : « tu vois je te l'ai dit »

Albert VILLEMIN : « y faut y aller ce soir, je sens que... »

Gilbert VILLEMIN : « téléphone tout de suite à Christine »

(Fin d'enregistrement)